Conclusion

Au cours de ce TPE, nous nous sommes rendues compte que l'adaptation cinématographique d'oeuvres littéraires n'est pas une tâche facile.

Tout d'abord, la fidélité par rapport au livre est un problème majeur présent tout au long de ce projet. De plus, il doit choisir les bons acteurs, les bons décors, les bonnes scènes afin de retranscrire le mieux possible l'esprit du livre.

Dans l'oeuvre de Balzac, nous avons vu que la retranscription cinématographique de Jean-Claude Carrière est variée : fidèle sans aller jusqu'à la vénération, libre sans excès, autrement dit intelligente et subtile. Jean Claude Carrière est notamment parvenu à restituer, à renforcer la complexité psychologique de personnages...

En écho à Balzac qui attachait une grande importance aux personnages dits secondaires de la Comédie humaine, le film fait une belle place aux seconds rôles, en particulier l'avaricieuse mère Vauquer et l'aristocrate bafouée Madame de Beauséant. Le scénariste et le réalisateur se sont attachés à la restitution de l’univers Balzacien à la fois à travers les personnages et les décors. Nous sommes ici dans une adaptation intelligente du roman de Balzac, l'adaptateur replace l’intrigue autour des personnages gravitant autour de Goriot au lieu de se concentrer sur la souffrance d’un père qui représente l’amour paternel absolu et sacrificiel. Des passages ont été enlevés et d'autres crées. Il ne respecte pas tout à fait la fidelité du roman. Donc on peut dire que cette retranscription cinématographique ne répond pas tout a fait nos besoins.

Au contraire de l'oeuvre de Balzac, American Psycho réalisé par Mary Harron, respecte la fidélité du roman. En effet, tout l'humour noir, le jus du cynisme, l'effet de violence et d'abjection des années 80 en Amérique crée par l'auteur dans le roman est retranscrit cinématographiquement. Il n'y a que quelques scènes qui ont été supprimées, mais celles-ci étant éphémères et superflues, elles n'enlèvent rien d'important à l'histoire.

Suite à notre étude sur ces deux oeuvres, on peut dire que la retranscription cinématographique, ne retranscrit pas toujours favorablement l'oeuvre littéraire. C'est un champ très vaste, utilisé de plus en plus fréquemment qui va peu à peu "fleurir" dans le monde du cinéma.